Stadt: Saarbrücken

Frist: 2015-12-31

Beginn: 2016-09-28

Ende: 2016-10-01

URL: http://www.francoromanistes.de/fileadmin/verband/frv/documents/Bewerbungsaufruf_Saarbruecken2016.pdf

Sektionsleitung: Dr. Marc Blancher (Tübingen), Dr. Kathleen Plötner (Potsdam)

Sektionsbeschreibung
Der Begriff ‘Klischee’ wird üblicherweise negativ gebraucht und bezeichnet die Zusammenfassung und Hervorhebung generalisierter Merkmale und Verhaltensweisen (Stereotype) in Bezug auf eine Personengruppe, die in der Realität nicht haltbar sind. Äußere Charakteristika und vor allem „typische“ Verhaltensweisen werden zur Erschaffung von Klischees verwendet. Klischees und Stereotype sind in einer gegebenen Gemeinschaft weit verbreitet (vgl. Pümpel-Mader 2010; Petersen & Six 2008; Hort 2007; Schapira 1999; Quasthoff 1998). Ein Beispiel par excellence bilden Karikaturen, in denen der Karikaturist bewusst auf Stereotype und Klischees zurückgreift oder aber neue Stereotype und Klischees durch die Vereinfachung der komplexen gesellschaftlichen Wirklichkeit und mit Hilfe der Hervorhebung bestimmter Merkmale, die den Menschen oder die Gruppe auszuzeichnen scheinen, erschafft. Die Abgrenzung zu anderen Gruppen bildet die Grundlage der Konstruierung von Klischees. Klischees und Stereotype werden allerdings nicht nur über „Andere“, sondern auch im Rahmen der Selbstwahrnehmung – hier insbesondere hinsichtlich der eigenen Nationalität – erschaffen (vgl. Tsvetkov 2014 2012; Berting & VillainGandossi 1995: 16-17). Nicht nur in Karikaturen, sondern auch in Filmen, Theaterstücken, in der Literatur, in Comics und in Musiktexten wird mit Klischees gearbeitet. Große Erfolge konnte das Klischee in den letzten Jahren beispielsweise mit den Komödien Bienvenue chez les Ch’tis (2008), Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (2014) und La Famille Bélier (2014) feiern. Die Frage, die sich u.a. in diesem Zusammenhang stellt, ist die nach der Grenze zwischen Klischee und Stereotyp. Welche Klischees fördern die Bildung von Stereotypen bzw. welche Stereotype fördern die Bildung von Klischees und wo verlaufen die Grenzen zwischen den beiden genannten Begriffen?
Im Rahmen der Sektion interessieren uns – neben der Beschreibung und Analyse bereits vorhandener Klischees (und Stereotype) in Deutschland und Frankreich – insbesondere deren Funktion und möglicher Nutzen für den FSU. Klischees und Stereotype können den Blick auf die andere Kultur stören, sie müssen jedoch nicht ausschließlich als negativ bewertet werden. Sie dienen auch der Orientierung, der Identitätsfindung sowie der Entdeckung des Auslandes und des Anderen. Sie geben Anlass zur Auseinandersetzung mit den eigenen Ansichten und Vorstellungen, d.h. den inneren mentalen Grenzen, und können so ein wichtiges Mittel zur Meinungsbildung und Demokratieerziehung im Unterricht sein. Zu folgenden Fragen können Vorschläge eingereicht werden:

  • Welche sprachlichen und / oder bildlichen Klischees sind in aktuellen französischen und deutschen Medien vertreten? Gibt es hier
    Gemeinsamkeiten / Unterschiede?
  • Wie werden in Frankreich / in Deutschland Minderheiten in Film, Presse, Literatur dargestellt?
  • Welche Funktionen haben die Erschaffung und Aufrechterhaltung von Klischees?
  • Welche linguistischen Mittel werden in unterschiedlichen Medien zur Erschaffung von Klischees und Stereotypen genutzt?
  • Wie können Klischees zur Auseinandersetzung mit „Fremdartigkeit“ im FSU beitragen bzw. genutzt werden?
  • Gibt es in den Lehrbüchern Anregungen oder konkrete Aufgaben, die die Auseinandersetzung mit „Fremdartigkeit“ fördern?
  • Wie werden Franzosen und Deutsche in deutschen Französischlehrbüchern oder in französischen Deutschlehrbüchern dargestellt?
  • Welche Wirkung hat die Darstellung von Klischees auf SuS?
  • Welche Aushandlungsprozesse zwischen dem Selbst und dem Anderen können in der Mittel- und Oberstufe im FSU angeregt werden?

Le terme « cliché » est communément employé de façon négative, désignant le regroupement et la mise en relief de caractéristiques et de comportements généralisés (stéréotypes) en rapport avec un groupe de personnes, un regroupement qui n’est pas défendable dans la réalité. Caractéristiques externes et surtout comportements dits « typiques » sont employés pour la création de clichés. Les clichés et les stéréotypes sont très répandus dans des groupes donnés (cf. Pümpel-Mader 2010 ; Petersen & Six 2008 ; Hort 2007 ; Quasthoff 1998). Un exemple par excellence est fourni par les caricatures dans lesquelles le caricaturiste fait consciemment usage de stéréotypes ou de clichés ou encore lorsque, par la simplification d’une réalité sociétale complexe et à l’aide de la mise en relief de caractéristiques spécifiques de l’Homme ou du groupe, il crée de nouveaux stéréotypes et des clichés. La base de la construction des clichés est à découvrir dans la volonté de se démarquer des autres groupes. Dans les faits, les clichés et les stéréotypes ne sont effectivement pas seulement produits à propos de « l’autre » mais aussi dans le cadre d’une prise de conscience de soi, de sa propre identité – ici particulièrement en rapport avec la nationalité propre (cf. Tsvetkov 2014 2012 ; Berting & VillainGandossi 1995 : 16-17). Ce n’est pas seulement dans les caricatures mais également dans les films, les pièces de théâtre, la bande dessinée et dans les textes musicaux que l’on fait usage des clichés. Les clichés ont permis au cinéma français de signer de grandes réussites comme par exemple les comédies Bienvenue chez les Ch’tis (2008), Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (2014) et La Famille Bélier (2014). La question qui se pose notamment dans ce contexte est celle de la frontière entre cliché et stéréotype. Quels clichés favorisent la formation de stéréotypes ou, inversement, quels stéréotypes favorisent la formation de clichés et où se situent les frontières entre les deux termes cités ?

Dans le cadre de cette section, notre intérêt se porte – outre sur la description et l’analyse de clichés (et stéréotypes) déjà existants en Allemagne et en France – particulièrement sur leur fonction et leur possible utilisation dans le cadre du cours de langue étrangère. Si les clichés et les stéréotypes peuvent perturber le regard porté sur la culture d’autrui, ils ne doivent toutefois pas seulement être envisagés de façon négative. Ils sont aussi utiles à l’orientation, à la découverte de l’identité ainsi qu’à celle de la culture étrangère et de l’autre. Ils fournissent l’occasion de se confronter à ses propres points de vue et représentations, c’est-à-dire à ses propres frontières mentales, et peuvent ainsi être un moyen essentiel pour la formation de l’opinion et l’éducation à la démocratie en cours. Possibles questionnements en rapport avec la problématique évoquée :

  • Quels clichés linguistiques et/ou graphiques sont actuellement présents dans les médias français et allemands ? Peut-on déceler des similitudes / différences ?
  • Comment les minorités sont-elles représentées dans les films, la presse ou encore la littérature ?
  • Quelles fonctions ont la création et le maintien des clichés ?
  • Quels moyens linguistiques sont utilisés dans les différents médias pour la création de clichés et de stéréotypes ?
  • Comment les clichés peuvent-ils contribuer dans le cadre du cours de langue étrangère à une confrontation avec le concept de « différence » ?
  • Y a-t-il dans les ouvrages d’enseignement des incitations ou des tâches concrètes qui favorisent la confrontation avec le concept de « différence » ?
  • Comment les Français et les Allemands sont-ils représentés dans leurs ouvrages d’apprentissage respectifs ?
  • Quel effet a la représentation de clichés sur les élèves ?
  • Quels processus de travail autour des concepts de soi et d’autrui peuvent être évoqués dans les cours de niveau intermédiaire et avancé ?

Um die Zusendung von Abstracts bis zum 31.12.2015 wird gebeten.

marc.blancher@romanistik.uni-tuebingen.de
kploetne@uni-potsdam.de

Beitrag von: Kathleen Plötner

Redaktion: Stefanie Popp