CEISAL 2025, 2.-4.06.2025 in Paris – Call for Papers: Panel ¿Cómo volver? Restituciones, reparaciones, resiliencias ambientales en narrativas y universos visuales en el Caribe // Comment revenir ? Restitutions, réparations, résilience écologique dans les récits et les univers visuels des Caraïbes
Stadt: Paris, Sorbonne Nouvelle
Frist: 2025-01-10
Beginn: 2025-06-02
Ende: 2025-06-04
Panel Organizer:
Agnieszka Komorowska (Universidad de Kassel) / Kirenia Rodríguez Puerto (Universidad de La Habana)
Título del simposio:
¿Cómo volver? Restituciones, reparaciones, resiliencias ambientales en narrativas y universos visuales en el Caribe.
Resumen:
El panel examina desde una perspectiva interdisciplinar la cuestión de cómo, en el contexto de las crisis climáticas y frente a las desastrosas consecuencias de huracanes, inundaciones o sequías, terremotos y erupciones volcánicas, se crean narrativas y universos visuales que piensan formas de reconstrucción. El desastre moviliza: primero en el momento de la ayuda mutua y espontánea, luego cuestionando las razones de las desigualdades y de la vulnerabilidad, y después creando estructuras de cuidado y resiliencia, negociando justicia climática, de género, transcultural e intergeneracional.
En este sentido pretendemos promover reflexiones acerca de: ¿Cómo se puede llegar a un estatus post-emergencia tras una gran crisis y catástrofe, qué modelos de resiliencia se pueden encontrar ante la amenaza permanente? ¿Cómo pensar nuevas formas de comunidad frente a los movimientos de migración y desplazamienzo provocados por los estados de emergencia ecológica, económica y política? ¿Cómo imaginan los artistas y autores las comunidades, cómo se reinventan mediante la búsqueda de formas alternativas de ecología y economía más sostenibles y justas?
Nos interesa el intercambio y la circulación de conceptos, modos de representación y formas colectivas de creación que pueden encontrarse en el Caribe hispano, francófono, anglófono y de lengua neerlandesa. Siguiendo a Malcom Ferdinand (2019) una ecología decolonial tiene su punto de partida en el Caribe. Por ello, nos proponemos examinar narrativas y lenguajes visuales que abordan diferentes formas de restitución y reparación, centrándonos en formas de movilización y creación colectiva, en asuntos de cuidado (María Puig de la Bellacasa, 2017) desde los diversos debates literarios y artísticos del espacio cultural caribeño, dentro de las epistemologías del Sur (Boaventura de Sousa Santos, 2011)
Los posibles temas son:
• Creación colectiva de arte y literatura, escribir y crear en el contexto del estado de excepción como forma de resiliencia en el Caribe.
• La creación como una cuestión de cuidados y de justicia social, ambiental y climática.
• Formas literarias y artísticas de reciclaje, re-construcción y restitución de la justicia social, ambiental y climática.
• Revisión de conceptos de ecocrítica, ecofeminismo y ecología decolonial desde la perspectiva del Caribe y de la circulación de ideas en las redes caribeñas y transatlánticas o las epistemologías del Sur.
• Construcción de comunidades caribeñas dentro de redes transnacionales (diáspora, redes transatlánticas, redes Sur-Sur / Norte-Sur).
Pertinencia al tema principal del congreso:
Poniendo el enfoque en restituciones y reparaciones en momentos de post-emergencia, el panel contribuye a reflexionar sobre la justicia social, ambiental y climática en el Caribe desde enfoques decoloniales; el cual comporta prácticas culturales atravesadas por desigualdades de clase, género y raza.
Considerando los debates teóricos y críticos sobre la justicia, los conceptos de restitución y reparación tienen un papel importante en la construcción de comunidades diversas y plurales acercamientos a estas nociones teóricas (no solamente físicas sino culturales, intelectuales, científicas, creativas o religiosas). El panel se propone reflexionar en torno a los diversos modelos, conceptos y experiencias creativas, así como el proceso de negociación al interior de las distintas comunidades acerca de lo que se entiende por justicia, reparación, restitución desde la perspectiva de justicia social, ambiental y climática.
El panel trasciende la reflexión sobre los procedimientos jurídicos o los marcos regulatorios internacionales para centrar su atención en las prácticas creativas de movilización y transformación colectivas de las comunidades. Se centrará en el papel de la producción artística y literaria en la construcción y negociación de la justicia social, ambiental y climática; pues se asume que la creación artística actúa con capacidad de reflexión crítica sobre modelos teóricos, políticas públicas y prácticas sociales de manera multidimensional y polifónica. A través de su capacidad de confrontación, inmersión y diálogo con las sensibilidades humanas, el arte y la literatura actúan desde un plano emocional para reforzar la condición humana, el establecimento de consensos colectivos y nuevos modos de equilibrio social.
Fecha para entrega de resumenes : 10.01.2025
Titre de la session :
Comment revenir ? Restitutions, réparations, résilience écologique dans les récits et les univers visuels des Caraïbes.
Resumé :
Le panel examine d’un point de vue interdisciplinaire la question de savoir comment, dans le contexte des crises climatiques et face aux conséquences désastreuses des ouragans, des inondations ou des sécheresses, des tremblements de terre et des éruptions volcaniques, des récits et des univers visuels sont créés pour réfléchir à des formes de reconstruction. Les catastrophes mobilisent : d’abord au moment de l’aide mutuelle et spontanée, puis en interrogeant les raisons des inégalités et de la vulnérabilité, et enfin en créant des structures de soins et de résilience, en négociant la justice écologique, la justice de genre, interculturelle et intergénérationnelle.
Dans ce sens, nous visons à promouvoir des réflexions sur : comment atteindre un statut de post-urgence après une crise majeure et une catastrophe, quels modèles de résilience peuvent être trouvés face à une menace permanente, comment penser de nouvelles formes de communauté face aux mouvements de migration et de déplacement provoqués par des états d’urgence écologique, économique et politique, comment les artistes et les auteurs imaginent-ils des communautés, comment se réinventent-ils à travers la recherche de formes alternatives d’écologie et d’économie qui sont plus durables et plus justes ?
Nous nous intéressons aux échanges et à la circulation des concepts, des modes de représentation et des formes de création collective que l’on retrouve dans les Caraïbes hispanophones, francophones, anglophones et néerlandophones. À la suite de Malcom Ferdinand (2019), une écologie décoloniale a son point de départ dans la Caraïbe. Par conséquent, nous proposons d’examiner les récits et les langages visuels qui abordent différentes formes de restitution et de réparation, en nous concentrant sur les formes de mobilisation et de création collective, des relations de soin (María Puig de la Bellacasa, 2017) issues des divers débats littéraires et artistiques de l’espace culturel caribéen, dans le contexte des épistémologies du Sud (Boaventura de Sousa Santos, 2011).
Les thèmes possibles sont les suivants :
- La création collective d’art et de littérature, l’écriture et la création dans le contexte de l’état d’exception comme forme de résilience dans les Caraïbes.
- La création comme question de soin et de justice sociale, environnementale et climatique.
- Formes littéraires et artistiques de recyclage, de reconstruction et de restitution de la justice sociale, environnementale et climatique.
- Examen des concepts d’écocritique, d’écoféminisme et d’écologie décoloniale dans une perspective caribéenne et de la circulation des idées dans les réseaux caribéens et transatlantiques ou dans les épistémologies du Sud.
- Construction de communautés caribéennes au sein de réseaux transnationaux (diaspora, réseaux transatlantiques, réseaux Sud-Sud / Nord-Sud).
Pertinence par rapport au thème principal de la conférence :
En mettant l’accent sur les restitutions et les réparations dans les moments de post-urgence, le panel contribue à réfléchir sur la justice sociale, environnementale et climatique dans les Caraïbes à partir d’approches décoloniales ; ce qui implique des pratiques culturelles traversées par des inégalités de classe, de genre et de race.
Compte tenu des débats théoriques et critiques sur la justice, les concepts de restitution et de réparation jouent un rôle important dans la construction de communautés et d’approches diverses et plurielles de ces notions théoriques (non seulement physiques, mais aussi culturelles, intellectuelles, scientifiques, créatives ou religieuses). Le panel vise à réfléchir sur les différents modèles, concepts et expériences créatives, ainsi que sur le processus de négociation au sein de différentes communautés sur ce que l’on entend par justice, réparation, restitution du point de vue de la justice sociale, environnementale et climatique.
Le panel transcende la réflexion sur les procédures légales ou les cadres réglementaires internationaux pour se concentrer sur les pratiques créatives de mobilisation collective et de transformation des communautés. Il se concentrera sur le rôle de la production artistique et littéraire dans la construction et la négociation de la justice sociale, environnementale et climatique, insistant sur que la création artistique agit avec la capacité de réfléchir de manière critique sur les modèles théoriques, les politiques publiques et les pratiques sociales d’une manière multidimensionnelle et polyphonique. Par leur capacité de confrontation, d’immersion et de dialogue avec la sensibilité humaine, l’art et la littérature agissent au niveau émotionnel pour renforcer la condition humaine, l’établissement d’un consensus collectif et de nouveaux modes d’équilibre social.
Date d’échéance : 10.01.2025
Beitrag von: Agnieszka Komorowska
Redaktion: Julius Goldmann