Stadt: Saarbrücken

Frist: 2016-01-31

Beginn: 2016-09-28

Ende: 2016-10-02

URL: http://www.francoromanistes.de/

Sektion beim Frankoromanistentag 2016 an der Universität Saarbrücken (28.09.-02.10.2016):
Zwischen Genres und Medien: Formen moderner Prosa in Frankreich
(Bereich: Literatur- und kulturwissenschaftliche Themen und Methoden)

Version française : voir ci-dessous !

Sektionsleitung
PD Dr. Nanette Rißler-Pipka, Universität Siegen, rissler@romanistik.uni-siegen.de
Dr. Christof Schöch, Universität Würzburg, christof.schoech@uni-wuerzburg.de

Sektionsbeschreibung

Ein entscheidendes Merkmal moderner französischer Literatur seit dem Beginn des 20. Jahrhunderts ist die Transgression im Sinne einer Überschreitung oder Entgrenzung von Vorgaben, die von Genres und Medien bestimmt werden. Die aus dieser zugespitzten Formel entspringende Fragestellung ist die nach dem neuen Verhältnis von Gattungen und Medien unter den Bedingungen einer solchen Transgression. In der Anordnung unseres Versuchs fokussieren wir uns dabei auf eine Gattung, die wir gerade nicht den “Roman”, das “Prosagedicht” oder die “Erzählung” nennen, sondern schlicht “Prosa”. Wir fragen nach jenen Formen moderner Prosa, die ihr angestammtes Genre überschreiten, sich mit anderen Genres oder Medien vermischen und dabei neue, hybride oder intermediale Formen entdecken.

Dieses theoretisch und inhaltlich immer noch sehr breit gefächerte Gebiet berührt aktuelle Debatten der Narratologie, Gattungspoetik, Intermedialität und Hybridisierung (Rabatel, Genette, Nünning, Combe, Rajewsky, Spielmann). Wir möchten mit der Sektion an diese Debatten anschließen und an konkreten Beispielen zeigen, welches Erkenntnispotential die entsprechende Theoriebildung haben kann. Dabei möchten wir auch zu einer methodischen Grenzüberschreitung einladen: Wie tragen etablierte Methoden einer präzisen, exemplarischen, theoretisch fundierten Lektüre einerseits, und neuere, quantitative Verfahren der literarischen Textanalyse (Jannidis, Ramsay, Jockers) andererseits, zur Untersuchung der generisch und/oder medial transgressiven modernen Prosa bei? Wo liegen ihre jeweiligen Beschränkungen? Wir werden dabei von der Überzeugung geleitet, dass beide Ansätze unterschiedliche Perspektiven auf die zahlreichen Facetten der Fragestellung anbieten können, die sich ergänzen bzw. gemeinsam eine Hypothese belegen können.

Bestimmte Fragestellungen sind möglicherweise besonders dazu geeignet, anhand größerer Textsammlungen und mit den Mitteln der quantitativen Textanalyse exploriert zu werden. Können wir mit solchen Verfahren neue Gruppen moderner Prosatexte mit gemeinsamen Merkmalen erkennen? Ergeben sich Muster, die zu einer Neubestimmung einer Gattung im Verhältnis zu anderen Medien befähigen? Oder liegt der Charakter moderner Prosa gerade in der Verweigerung von Gemeinsamkeiten und identifizierbarer Kennzeichen, was quantitative Verfahren herausfordert? Umgekehrt ist es unabdingbar, gerade solche Einzelfälle qualitativ zu untersuchen, die aus übergeordneten Mustern heraus fallen und sich Regelmäßigkeiten entziehen. Wie schaffen es diese Einzelstücke moderner Prosa, nicht nur aufzufallen, wahrgenommen zu werden, sondern in vielen Fällen Vorbildfunktion zu sein und ein eigenes Subgenre zu begründen? Bilden die Texte, die unter Subgenres wie Avantgarde-Roman, Prosa-Gedicht, Nouveau Roman, Postavantgarde-Roman, Erinnerungsroman, Kriminalroman, etc. firmieren, tatsächlich kohärente Ensembles, oder überwiegen ihre singulären Eigenschaften? Wie kann eine methodische Dialektik zwischen quantitativem Überblick und qualitativer Einzelanalyse produktiv werden? Das Spannungsfeld zwischen auf statistischer Basis gewonnenen Textgruppen und vorliegenden literaturgeschichtlichen Einordnungen ergibt in dieser Hinsicht ohne Zweifel Stoff für anregende Diskussionen.

Als Untersuchungsgegenstände für die genannten und weitere Fragestellungen und ihre Bearbeitung aus beiden Perspektiven bieten sich zum einen die Prosawerke von AutorInnen an, die den Roman als Gattung in eine neue oder individuelle Richtung gelenkt haben. Das Spektrum kann hierbei von Gide, Proust über Sarraute, Robbe-Grillet, Simon, Duras, Butor, Perec bis hin zu Manchette, Daeninckx, Bon, Echenoz, Toussaint, NDiaye, etc. reichen. Zum anderen denken wir an Texte von AutorInnen, die andere Formen der Prosa genutzt oder weiterentwickelt haben oder ganz neue Formen erfunden haben, und die zum Beispiel aus dem Kontext der Avantgarden stammen, wie Leiris, Picasso, Duchamp, Cahun, Ponge etc. Diese Liste ließe sich verlängern und wir sind gespannt auf neue Vorschläge, die idealerweise ein großes Spektrum an Subgenres der modernen französischen Prosa abdecken und die Transgression von Medien und Genres exemplarisch darstellen.

Version française de l’exposé

La transgression au sens d’un dépassement ou d’une mise en question de prescriptions déterminées par les genres et les médias est une des caractéristiques de la littérature française depuis le début du XXe siècle. L’interrogation que nourrit une telle formule sans doute simplificatrice
est celle d’un nouveau rapport entre les genres et les médias dans le contexte d’une telle transgression. Dans notre ‘protocole expérimental’, nous proposons de mettre au centre un genre que nous ne désignons justement pas par le terme de “roman”, du “poème en prose” ou de la “nouvelle”, mais simplement par celui de “prose”. Nous voudrions nous interroger sur les formes de prose moderne qui dépassent leur genre d’origine, qui se mêlent a d’autres genres ou médias, et qui ce faisant découvrent de nouvelles formes hybrides ou intermédiales.

Le domaine ainsi esquissé est relativement large et concerne également les débats récents en narratologie, poétique des genres, intermédialité / intersémiotique et l’hybridisation (on peut penser aux travaux de Rabatel, Genette, Nünning, Combe, Rajewsky, Spielmann). Avec l’atelier, nous
voudrions reprendre les fils de ces débats et montrer, exemples concrets à l’appui, quel potentiel épistémologique est associé à ce type de réflexion théorique. Ce faisant, nous voudrions également inviter à une transgression méthodique : qu’apportent les méthodes établies d’une lecture précise, exemplaire, théoriquement fondées d’une part, les nouvelles méthodes quantitatives de l’analyse des textes numériques (Jannidis, Ramsay, Jockers) d’autre part, à l’étude de la prose moderne et à ses transgressions génériques ou médiales ? Quelles sont leurs limitations respectives ? Nous sommes guidés dans cette entreprise par la conviction que les deux approches offrent des perspectives très différentes sur les nombreuses facettes de la question, perspectives qui sont complémentaires ou qui peuvent participer, conjointement, à l’examen d’une hypothèse spécifique.

Certaines questions pourraient se révéler particulièrement aptes à être explorées à l’aide de grandes collections de textes et avec des méthodes de l’analyse quantitative des textes. Est-ce que de telles procédures pourraient nous permettre de circonscrire de nouveaux groupes de textes de prose moderne aux caractéristiques communs ? Est-ce que des structures émergent qui nous permettraient de repenser le rapport d’un genre littéraire à d’autres médias / systèmes sémiotiques ? Ou bien est-ce que le caractère de la prose moderne n’est-il pas précisément de se refuser à toute
reprise de caractéristiques communes, ce qui serait une difficulté pour les approches quantitatives ? En revanche, il paraît essentiel d’étudier justement ces textes irréductiblement uniques, qui ne se résument à aucune structure établie et se refusent à toute régularité. Comment ces textes uniques de la prose moderne réussissent-ils non seulement à capter notre attention, mais encore de devenir un modèle et de devenir le fondement d’un nouveau sous-genre ? Est-ce que les textes que nous avons l’habitude de classer comme roman d’avant-garde, poème en prose, nouveau roman, roman post-avant-garde, roman mémoriel ou roman policier, est-ce que ces textes représentent-ils effectivement des ensembles cohérents, ou est-ce que leurs propriétés singulières prennent-elles le dessus ? Comment une dialectique méthodique entre le large aperçu quantitatif et l’analyse approfondie d’un seul texte peut-elles devenir productrices ? Le champ ouvert par les différences entre les groupes de textes statistiquement similaires et les catégories qui nous viennent de l’histoire littéraire établie promettent en tout cas matière à d’amples débats.

Pour aborder les interrogations que nous venons d’esquisser et dans l’une ou l’autre perspective analytique, l’œuvre en prose d’auteurs qui ont donnés une nouvelle impulsion au genre romanesque nous semble, d’une part, riche en possibilités. On peut penser à des auteurs comme Gide ou Proust, comme Sarraute, Robbe-Grillet, Simon, Duras, Butor ou Perec, ou encore à Manchette, Daeninckx, Bon, Echenoz, Toussaint ou NDiaye. D’autre part, nous pensons à des auteurs qui ont employé et développé d’autres formes de prose ou qui ont inventé de toutes nouvelles formes, auteurs qui peuvent par exemple être associés aux avant-gardes, tels que Leiris, Picasso, Duchamp, Cahun ou Ponge. Il serait aisé de prolonger cette liste et nous sommes ouverts pour toute proposition pertinente, dans l’espoir de pouvoir rassembler des contributions qui balisent un vaste champ de sous-genres de la prose moderne française et qui permettront de montrer la richesse des transgressions génériques et médiatiques qui portent ces textes.

Bibliographie

Combe, Dominique. “La stylistique des genres.” Langue française 135/1, 2002, 33-49.
Hempfer, Klaus W. (Hg.). Sprachen der Lyrik. Von der Antike bis zur digitalen Poesie. Stuttgart 2008.
Genette, Gérard. Discours du récit, éditions Points, coll. « Essais », Paris, 2007 [1972, 1983].
Jannidis, Fotis. “Methoden der computergestützten Textanalyse.” In Methoden der literatur- und kulturwissenschaftlichen Textanalyse, hg. von Ansgar Nünning & Vera Nünning. Stuttgart & Weimar: Metzler, 2010, 109-32.
Jockers, Matthew L. Macroanalysis. Digital Methods and Literary History. Champaign, IL: University of Illinois Press, 2013.
Matzat, Wolfgang. Perspektiven des Romans: Raum, Zeit, Gesellschaft : ein romanistischer Beitrag zur Gattungstheorie. Stuttgart: Metzler, 2014.
Nünning, Ansgar / Vera Nünning. Erzähltheorie transgenerisch, intermedial, interdisziplinär, Stuttgart: Metzler, 2002.
Rabatel, Alain. La Construction textuelle du point de vue. Lausanne-Paris: Delachaux & Niestlé, 1998.
Rajewski, Irina, O. Intermedialität, Tübingen 2002.
Ramsay, Stephen. Reading Machines : Toward an Algorithmic Criticism. Urbana Ill.: University of Illinois Press, 2011.
Spielmann, Yvonne. „Intermedialität und Hybridisierung“, in: Roger Lüdeke/ Erika Greber (Hrsg.): Intermedium Literatur. Beiträge zu einer Medientheorie der Literaturwissenschaft. Göttingen: Wallstein, 2004, S. 78-102.

Beitrag von: Christof Schöch

Redaktion: Christof Schöch

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