Stadt: Berlin

Frist: 2017-09-20

Beginn: 2017-11-20

Ende: 2017-11-21

Veranstaltungstyp: Workshop/Arbeitsgruppe/Diskussionsrunde
Thematik: „Realität“ vs. Wahrnehmung von Konflikten
Zielgruppe: ForscherInnen, DoktorandInnen und Masterstudierende sowie PostdoktorandInnen in deutsch-französischen Forschungsgebieten
Datum der Veranstaltung: 20.-21.11.2017
Beteiligte Universitäten: Université Paris-Diderot/USPC, Université Sorbonne Nouvelle/USPC, Freie Universität Berlin/Frankreichzentrum
Veranstaltungsort: Freie Universität Berlin, Habelschwerdter Allee 45, 14195 Berlin
Anreise– und Übernachtungskosten werden teilweise übernommen.

Forschungsprojekt (USPC-Pôle HALL)
„Realität“ vs. Wahrnehmung von Konflikten.
Ansätze zu einer vergleichenden Geschichte der Praktiken und Diskursivierungen
(Deutsch- und französischsprachiger Raum, 19-.–21. Jh.)

ProjektträgerInnen: Laurent Dedryvère (Paris-Diderot)
Patrick Farges (Sorbonne Nouvelle)
Elisa Goudin (Sorbonne Nouvelle)
Ulrike Schneider (Freie Universität Berlin)

Call for papers

Bei allen semantischen Unterschieden weisen sowohl die heute in der öffentlichen Debatte aufgeheizten Ängste (von „Aufständen in benachteiligten Stadtvierteln „städtischen Unruhen „Flüchtlingskrise bis hin zu einem „schwelenden Bürgerkrieg ) als auch die allgemein verbreiteten soziokulturellen Konflikte Angstdiskurse auf, die es bereits zu früheren Zeiten in der Geschichte gegeben hat. Diese Feststellung zu der unter anderen SpezialistInnen der Mentalitätsgeschichte der Analyse kollektiver Diskurse oder der Mediensprache gelangt sind, regt also einerseits zu einem Vergleich zwischen der „Gegenwart und früheren Zeitabschnitten der Geschichte, andererseits zu einem eingehenden diachronen Nachdenken über die anhaltende Diskrepanz zwischen einer Sozialgeschichte der sozialen Konflikte und einer Geschichte der Gefühle und Wahrnehmungen an. In der Perspektive eines Vergleichs zwischen verschiedenen nationalen Kontexten sind die Beispiele Deutschland und Frankreich besonders interessant. Man denke etwa an die stark mediatisierten Theoretiker des „nationalen Verfalls in Frankreich, an die starke Kontroverse, die das Buch Thilo Sarrazins Deutschland schafft sich ab in Deutschland (und in anderen Ländern) hervorgerufen hat oder an das Buch Udo Ulfkottes über einen angeblichen unmittelbar bevorstehenden „Bürgerkrieg in manchen deutschen Stadtvierteln (Vorsicht Bürgerkrieg. Was lange gärt wird endlich Wut).

Diese verbreitete Untergangsstimmung, die zu einer medienwirksamen Kartografierung der Krisen und Konfliktherde führt, scheint den Nährboden für einen populistischen Diskurs zu bereiten, der zwar gefühlsbeladen und wenig stichhaltig ist, aber umso besser wirkt.
Ziel des Workshops ist es, Klarheit bei der Frage zu schaffen, ob und inwiefern heutige Angstgefühle Variationen älterer Ängste sind, die von neuen Akteuren über neue Kommunikationsmittel verbreitet werden. An der Diskussion sollen Studierende und Forschende teilnehmen, um eine historische Hinterfragung populistischer Diskurse zu fördern. Mehreren Fragen soll dabei nachgegangen werden: Können Archetypen, Denkmuster, rhetorische Figuren, narrative und diskursive Konstrukte identifiziert werden, die in der Wahrnehmung und Nacherzählung sozialer Konflikte immer wieder vorkommen? Kann durch einen Rückgriff auf Methoden und Instrumente der Wahrnehmungsgeschichte das genuin Konstruierte der Vorstellungen aufgedeckt werden?

In dem Workshop geht es darum, Ansätze aus der Sozial und Alltagsgeschichte mit neuesten Erkenntnissen der Wahrnehmungs- und Erfahrungsgeschichte zu verbinden. Ein weiteres Ziel der Veranstaltung ist die Vorbereitung einer kollektiven Publikation zum Thema „‚Realität’ vs. Wahrnehmung von Konflikten“. Willkommen sind Beiträge, welche die Wirklichkeit der Konflikte und deren Instrumentalisierung durch verschiedene Instanzen – seien es Medien, politische Parteien oder WissenschaftlerInnen – gegenüberstellen. Auch literarische Verarbeitungen bzw. fiktionale Mediatisierungen solcher Konflikte können hierfür relevant sein. Besonders erwünscht ist die Teilnahme von DoktorandInnen und Postdocs, die zum deutsch- bzw. französischsprachigen Raum oder zu den deutsch-französischen Beziehungen forschen. Der Schwerpunkt der Veranstaltung wird auf der Neueren der Neuesten bzw. der Zeitgeschichte liegen, wobei auch Rückblicke in ältere Zeitabschnitte durchaus denkbar sind. Zum Beispiel könnte die Frühe Neuzeit anregende Antworten auf die Frage nach der Kluft zwischen den Konflikten und den Wahrnehmungen und Darstellungen dieser Konflikte liefern. So könnte der Frage nachgegangen werden, inwiefern Angst schürende Diskurse von heute aktualisierte Variationen älterer Diskurse sind.

Bitte senden Sie Vorschlag (Titel, Abstract) + Lebenslauf bis zum 20. September 2017 an:

patrick.farges@sorbonne-nouvelle.fr
laurent.dedryvere@univ-paris-diderot.fr
elisa.goudin-steinmann@univ-paris3.fr

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Type de manifestation : Séminaire/atelier de travail/Workshop
Thème : « Réalité » vs perception du conflit
Public : chercheur.es, doctorant.es et post doctorant.es dans un cadre franco-allemand
Date : 20 et 21 11 2017
Partenaire : Université Paris-Diderot/USPC, Université Sorbonne Nouvelle/USPC, Freie Universität Berlin/Frankreichzentrum
Lieu : Freie Universität Berlin, Habelschwerdter Allee 45, 14195 Berlin
Les frais de transport et d’hébergement seront en partie pris en charge.

Projet de recherche (USPC, Pôle HALL)
« Réalité » vs. perception du conflit : Vers une histoire comparée des pratiques et des mises en récit
(Espaces germanophone et francophone, XIXe – XXIe siècles).

Porteur.es du projet : Laurent Dedryvère (Paris Diderot)
Patrick Farges (Sorbonne Nouvelle)
Elisa Goudin (Sorbonne Nouvelle)
Ulrike Schneider (Freie Universität Berlin)

Appel à communications

Au prix de glissements sémantiques parfois importants, les peurs agitées de nos jours dans le débat public (émeutes des « quartiers », luttes urbaines, crise des réfugiés et jusqu’aux fantasmes d’une « guerre civile » larvée), de même que la perception générale des conflits socio-culturels résonnent avec des discours de peur qui se sont déjà exprimés dans l’histoire contemporaine. Ce constat, que font notamment les chercheur.e.s s’intéressant aux représentations, aux récits collectifs et à la langue des médias, invite donc à une confrontation avec le « temps présent » et à une réflexion diachronique approfondie sur le décalage existant entre une histoire sociale et des mouvements sociaux d’une part, et une histoire des perceptions de l’autre.

Le cas de l’Allemagne dans l’Europe est ici particulièrement intéressant, notamment dans une perspective de mise en regard avec d’autres contextes nationaux, dont le contexte français. On pense aux « déclinologues » français hyper-médiatisés ou encore aux polémiques suscitées en Allemagne (et au-delà) par l’ouvrage de Thilo Sarrazin, L’Allemagne disparaît (traduction française de : Deutschland schafft sich ab, qu’il faudrait traduire littéralement par « L’Allemagne se supprime elle-même »), ou bien encore à l’essai d’Udo Ulfkotte sur l’imminence d’une « guerre civile » dans certains quartiers d’Allemagne (Vorsicht Bürgerkrieg. Was lange gärt, wird endlich Wut). Ce « déclinisme » ambiant conduisant à une cartographie médiatique des poudrières et des « points chauds » semble nourrir un discours populiste émotionnel et peu argumenté, mais d’autant plus efficace.

L’objectif du workshop est de comprendre dans quelle mesure certaines peurs actuelles sont en réalité une nouvelle déclinaison, avec de nouveaux acteurs et de nouveaux instruments de communication, de peurs anciennes, et d’associer enseignant.es, chercheur.es et étudiant.es afin de favoriser une prise de recul historique face à ces discours populistes. Plusieurs questions se posent : Existe-t-il des archétypes repérables dans la perception et la narration des conflits sociaux, des schémas de pensée, des outils rhétoriques, des modes de construction discursive et narrative récurrents ? Comment, par l’utilisation d’outils propres à l’histoire des perceptions, peut-on repérer le caractère éminemment construit des représentations ?

Il s’agit donc de confronter des approches propres à l’histoire sociale et à l’histoire du quotidien avec les propositions récentes en matière d’histoire des perceptions et de l’histoire de l’expérience vécue. L’objectif de ce workshop sera aussi de réfléchir à une publication collective sur le thème « réalité »/perception des conflits. Les contributions qui mettent en regard la « réalité » des conflits avec l’approche ou l’instrumentalisation de ces derniers par différents prismes, tels que les médias, les partis politiques, etc., mais aussi la recherche elle-même, sont particulièrement bienvenues. Le traitement littéraire, la médiatisation au moyen de la fiction de tels conflits seraient également des thèmes pertinents. Par ailleurs, nous souhaitons associer autant que possible des doctorant.es et post-doctorant.es travaillant sur l’Allemagne ou sur le franco-allemand à ce projet. Leurs contributions sont donc également les bienvenues. L’accent sera mis davantage sur la période contemporaine mais sans s’interdire des retours sur des périodes plus anciennes, y compris sur l’histoire moderne qui peut elle aussi nous fournir des éléments de réponse importants à cette question du hiatus entre les conflits et les représentations qui en sont véhiculées, afin de montrer en quoi les discours de peur actuels sont une nouvelle déclinaison de discours plus anciens.

Veuillez envoyer pour le 20 septembre 2017 vos propositions (titre, résumé) ainsi qu’un CV succinct à :
patrick.farges@sorbonne-nouvelle.fr
laurent.dedryvere@univ-paris-diderot.fr
elisa.goudin-steinmann@univ-paris3.fr

Beitrag von: Redaktion romanistik.de

Redaktion: Christof Schöch