Stadt: Passau

Frist: 2024-01-31

Beginn: 2024-09-24

Ende: 2024-09-27

URL: https://www.uni-passau.de/frankoromanistentag/sektionen

Variétés régionales aux confins sud-est de la Galloromania :
Multilinguisme, phénomènes de contact linguistique et glottopolitique

Dans la périphérie de la Galloromania, il y a de nombreux éléments convergents créés par la coexistence, la juxtaposition et le chevauchement de différentes variétés linguistiques. Le francoprovençal, l’occitan et le corse s’entrecroisent avec les langues nationales standardisées respectives sur cette ligne imaginaire, qui s’étend des Alpes à la Méditerranée et qui coïncide en partie avec la frontière juridique. Or, la classification des traditionnelles zones linguistiques et les isoglosses de base peuvent être mises en doute à cause des superpositions (cf. Forner 2005). Aujourd’hui, ces régions sont classées comme Eurorégions et elles sont impliquées dans des projets transnationaux INTERREG, qui ne constituent pas de nouveaux regroupements, mais correspondent en grande partie aux espaces culturels traditionnels qui existaient bien avant la fondation des États-nations. La situation insulaire, littorale ou alpine a favorisé le fait que les souverains des siècles passés considéraient la situation géographique comme stratégiquement avantageuse et exerçaient pour cela une influence sur cette zone. Quasiment sans en être concernées, les populations autochtones continuaient d’entretenir les contacts habituels issus de leur mode de vie agropastoral : d’une part entre les zones limitrophes en raison de la transhumance, d’autre part avec les communautés linguistiques voisines par suite de migrations saisonnières (cf. Luneschi 2019, Mitschke 2018/9). C’est ainsi que les paysages dialectaux (cf. Dalbera-Stefanaggi 1991, Blanchet 1992, Tuaillon 2007) se sont formés dans la périphérie des États nouveau-nés, où les variétés locales depuis lors sont surtout soumises à des processus de convergence en faveur des langues officielles en raison de l’organisation nationale de l’infrastructure, de l’école et du service militaire, mais également influencées par les variétés voisines.

Plusieurs configurations d’espaces linguistiques découlent des différents statuts des langues régionales sur le territoire du français et de l’italien. Parfois les variétés sont politiquement reconnues mais non pas employées dans la vie quotidienne, parfois le statut officiel est profondément désiré mais non pas accordé. La tripartition de l’espace alpin nord-occidental ainsi que la faible conscience linguistique des locuteurs entravent notamment la protection du francoprovençal. Par contre, il devrait y avoir moins d’obstacles administratifs en Corse grâce à la cuuffizialità. Cependant, dans la France centralisée, il y a peu de place pour les langues minoritaires même de nos jours, de sorte que le corse, en tant que dialecte italo-roman, se trouve dans une relation tendue du point de vue sociolinguistique et glottopolitique d’une part avec l’italien comme ancienne langue-toit et d’autre part avec le français comme langue-toit actuelle. Le faible degré d’institutionnalisation et, en outre, la répartition du domaine sur plusieurs départements nuisent également au maintien de l’occitan. En revanche, sur le territoire italien, les variétés autres que l’italien standard sont relativement bien acceptées en termes de politique linguistique ce qui se traduit entre autres par l’existence des régions à statut spécial. Les groupes des locuteurs alloglottes, comme le francoprovençal et l’occitan, bénéficient certes d’une protection juridique en vertu de la Legge n. 482/99, mais la marge de manœuvre des institutions est restreinte à des prestations de service dans l’administration publique et ne sert guère à l’élaboration structurelle ou à la promotion du prestige des langues.

Le travail de notre section se concentre sur le francoprovençal, l’occitan et le corse tandis que les variétés gallo- et italo-romanes limitrophes servent de points de référence complémentaires. Les langues représentent un facteur identitaire important pour les populations locales, même si elles sont moins ou plus du tout utilisées (cf. Kailuweit 2014a, Jauch 2016). Par conséquent, les locuteurs actuels des langues régionales ont en commun d’être multilingues et maîtrisent le français et/ou l’italien outre la langue minoritaire. Leur nombre total diminue toutefois en raison de la transmission intergénérationnelle à tendance décroissante et à cause de l’émigration dans d’autres zones linguistiques. Malgré les nombreuses caractéristiques communes, au moins deux constellations de variétés différentes se sont formées le long de cette ligne imaginaire. Le francoprovençal et l’occitan ont deux langues-toits en fonction du territoire administratif, alors que la relation du corse avec ses langues-toits, le français et l’italien, n’est que diachronique. En tant que dialecte italo-roman, le corse est sans doute une langue par élaboration (cf. Goebl 2015), alors que le francoprovençal et l’occitan sont des langues par distance dont l’élaboration souffre entre autres du manque d’une koinè et d’une graphie largement acceptées (cf. Martin 2002, Winkelmann/Fröhlich 2018). Le morcellement dialectal des langues minoritaires va à l’encontre d’une conception unique et cohérente des zones linguistiques et l’intercompréhension apparaît comme un énorme défi (cf. Bichurina 2016). En Corse, la variation linguistique est perçue de manière positive grâce au principe de polynomie (cf. Marcellesi 1986) et son unité est vigoureusement encouragée par la politique linguistique. En général, la politique de l’État-nation et l’internationalisation économique entraînent donc plutôt des tendances à l’uniformisation linguistique, alors que le retour à la culture et à la langue locales renforce l’identité et offre un soutien dans le contexte de la mondialisation aux populations autochtones.

Notre section veut accorder l’attention aux langues régionales et à leurs locuteurs issus des différents contextes glottopolitiques de manière syn- et diachronique dans différents domaines d’étude. Le but est de saisir et de comparer le degré de convergence vers l’extérieur ou la tendance de concentration vers l’intérieur tant au niveau des structures linguistiques que des comportements communicatifs au sein de la société. L’analyse des phénomènes de contact structurel (au niveau phonologique, morphologique et syntaxique) doit tenir compte de la complexité du répertoire linguistique et distinguer au moins entre un contact basilectal et/ou un contact acro-basilectal. En ce qui concerne l’approche intralinguistique, il se pose par exemple la question de savoir de quels croisements historiques et géographiques il faut tenir compte dans l’évolution interne de la langue, dans quelle mesure la koinéisation est avancée ou quelles mesures sont prises pour la planification du statut et du corpus. En tenant compte des influences extérieures, il est intéressant de connaître quels types de multilinguisme et d’attitudes linguistiques existent, comment les variétés en question se répartissent de manière dia- et synchronique entre les domaines d’usage, quelles sont les interdépendances entre les langues nationales et minoritaires et quels gradata (cf. Stehl 2012, Jablonka 1997) en résultent. En outre, il s’agit d’approfondir les structures de pouvoir glottopolitique et la manière dont la migration se répercute sur la communauté linguistique autochtone ou sa diaspora. Le savoir sur ces langues régionales à la croisée de la spécificité locale et de la mondialisation peut être amélioré et élargi sur la base des données de recherche empiriques et des réflexions théoriques. La diversité des constellations et des confluences offre un scénario idéal pour des modélisations.

Nous demandons des propositions de contribution en allemand ou en français, les résumés n’excédant pas 500 mots (bibliographie exclue). Veuillez envoyer votre proposition jusqu‘au 31 janvier 2024 (date limite) aux adresses suivantes : lorenzo.filipponio@hu-berlin.de, anja.mitschke@hu-berlin.de
La soumission des résumés se fait à l’aide de ce formulaire : http://francoromanistes.de/wp-content/uploads/sites/6/Template_CfP.docx
Les notifications d’acceptation seront envoyées avant le 28 février 2024.

Regionale Varietäten am südöstlichen Rand der Galloromania:
Mehrsprachigkeit, Sprachkontaktphänomene und Glottopolitik

Am Rande der Galloromania gibt es vielerlei zusammenfließende Elemente, die das Mit-, Neben-, und Übereinander unterschiedlicher sprachlicher Varietäten ausmachen. An dieser imaginären Linie, die teilweise mit der Grenze juristischer Geltungsbereiche übereinstimmt, kreuzen sich von den Alpen bis ins Mittelmeer hinein Frankoprovenzalisch, Okzitanisch und Korsisch mit den jeweils standardisierten Nationalsprachen, wobei auch grundlegende klassifikatorische Isoglossen aufgrund dieser Überlagerungen in Zweifel gezogen werden können (cf. Forner 2005). Die betroffenen Gebiete sind heute als Euroregionen klassifiziert und in transnationale INTERREG-Projekte involviert, die jedoch keinesfalls neue Gruppierungen darstellen, sondern weitgehend der Gliederung traditioneller Kulturräume entsprechen, die längst vor der Gründung der Nationalstaaten Bestand hatten. Die Insel-, Küsten- bzw. Alpenlage begünstigte, dass Herrscher früherer Jahrhunderte die geographische Lage als strategisch vorteilhaft einstuften und Einfluss auf sie nahmen. Fast unbehelligt dieses Umstands pflegten die Einheimischen ihre durch agropastorale Lebensweise geprägten traditionellen Kontakte: einerseits untereinander durch die Transhumanz bedingt, andererseits mit Angehörigen benachbarter Sprachgemeinschaften im Rahmen saisonaler Wanderungen (cf. Luneschi 2019, Mitschke 2018/9). So entstanden Dialektlandschaften (cf. Dalbera-Stefanaggi 1991, Blanchet 1992, Tuaillon 2007) in der nationalstaatlichen Peripherie, die, ausgelöst durch die landesspezifische Organisation von Infrastruktur, Schul- und Wehrpflicht, nunmehr Konvergenzprozessen zugunsten der offiziellen Sprachen sowie auch angrenzenden Varietäten ausgesetzt sind.

Wo sich die Nationalsprachen Französisch und Italienisch kreuzen, ergeben sich unterschiedliche Sprachraumkonfigurationen durch den teils zwar anerkannten, aber nicht aktiv praktizierten, teils inständig erwünschten, aber nicht bewilligten Status als Regionalsprachen. Die territoriale Dreiteilung des nordwestlichen Alpengebiets sowie das geringe Sprachbewusstsein der Sprecher erschweren erheblich den Schutz des Frankoprovenzalischen. Demgegenüber müsste es auf Korsika weniger administrative Schwierigkeiten bei der regionalen Durchsetzung einer cuuffizialità geben, doch im zentralistischen Frankreich ist bislang wenig Platz für Minderheitensprachen, so dass das Korsische als italoromanischer Dialekt einerseits mit Italienisch als früherer und andererseits mit Französisch als derzeitiger Dachsprache in einem soziolinguistischen und glottopolitischen Spannungsverhältnis steht. Der geringe Grad an Institutionalisierung sowie die Verteilung über mehrere Départements schadet auch dem Erhalt des Okzitanischen. Auf italienischem Staatsgebiet hingegen gibt es eine relativ große Akzeptanz für Varietäten neben dem Standarditalienischen, die sich auch sprachpolitisch durch regionale Sonderstatute äußert. Alloglotten Sprechergruppen wie der frankoprovenzalischen und okzitanischen wird hier zwar gemäß der Legge n. 482/99 offiziell Schutz zugesprochen, jedoch sind die Handlungsspielräume der sich engagierenden Institutionen auf Dienstleistungen in der Verwaltung beschränkt und dienen kaum dem strukturellen Ausbau oder der Prestigeförderung.

Der Schwerpunkt unserer Sektionsarbeit liegt auf dem Frankoprovenzalischen, Okzitanischen und dem Korsischen, wobei die benachbarten gallo- und italoromanischen Varietäten als zusätzliche Referenzpunkte dienen sollen. Die Sprachen stellen für die Lokalbevölkerungen einen wichtigen identitätsstiftenden Faktor dar, selbst wenn die Sprachen weniger oder teilweise gar nicht mehr verwendet wird (cf. Kailuweit 2014a, Jauch 2016). Folglich haben die heutigen Sprecher der Regionalsprachen gemein, dass sie mehrsprachig sind und neben der Minderheitensprache auch Französisch und/oder Italienisch beherrschen. Ihre Gesamtanzahl sinkt allerdings durch Emigrationen und eingeschränkte intergenerationelle Weitergabe. Trotz der vielzähligen verbindenden Merkmale haben sich entlang der imaginären Linie mindestens zwei verschiedene Varietätenkonstellationen herausgebildet. Das Frankoprovenzalische und Okzitanische haben arealspezifisch zwei Dachsprachen, wohingegen das Verhältnis des Korsischen zu seinen Dachsprachen Französisch und Italienisch nur diachron ist. Als italoromanischer Dialekt ist Korsisch zweifelsohne eine Ausbausprache (cf. Goebl 2015), wohingegen Frankoprovenzalisch und Okzitanisch Abstandssprachen sind, deren Ausbau u.a. am Mangel einer weithin akzeptierten Koiné und Graphie krankt (cf. Martin 2002, Winkelmann/Fröhlich 2018). Ihre Dialektzersplitterung steht der allgemeinen Vorstellung eines zusammengehörigen Sprachgebiets entgegen und lässt Interkomprehension z.T. als Herausforderung erscheinen (cf. Bichurina 2016). Auf Korsika wird der sprachlichen Variation dank Polynomieprinzip (cf. Marcellesi 1986) positiv begegnet und die Einheit vehement sprachpolitisch forciert. Während also allgemein die nationalstaatliche Politik und wirtschaftliche Internationalisierung eher Vereinheitlichungstendenzen mit sich bringen, stärkt die Rückbesinnung auf lokale Kultur und Sprache die Identität der einheimischen Bevölkerungen und bietet im Kontext der Globalisierung Halt.

Ziel unserer Sektion ist es, sowohl auf Ebene der Sprachstrukturen als auch des sozialen Kommunikationsverhaltens den Regionalsprachen und ihren Sprechern in den jeweiligen glottopolitischen Kontexten syn- und diachron Aufmerksamkeit zu widmen, um in verschiedenen Untersuchungsbereichen den Grad der Konvergenz nach außen bzw. der Konzentration nach innen zu erfassen und zu vergleichen. Die Analyse der strukturellen Sprachkontaktphänomene (auf phonologischer, morphologischer und syntaktischer Ebene) soll die Komplexität des Repertoriums berücksichtigen und mindestens zwischen einem basilektalen und/oder einem akro-basilektalen Kontakt unterscheiden. In Bezug auf die einzelsprachliche Innensicht stellen sich etwa die Fragen, welchen historischen und geographischen Kreuzungen bei der internen Sprachentwicklung Rechnung getragen werden muss, inwieweit Koinéisierung fortgeschritten ist oder welche Maßnahmen zur Status- und Korpusplanung betrieben werden. Unter Berücksichtigung der Öffnung gegenüber externen Einflüssen ist von Interesse, welche Arten von Mehrsprachigkeit und Spracheinstellungen es gibt, wie sich die vorhandenen Varietäten dia- wie synchron auf die Domänen verteilen, wie die Wechselwirkungen zwischen National- und Minderheitensprachen aussehen und welche Gradata (cf. Stehl 2012, Jablonka 1997) daraus hervorgehen. Weiterhin gilt es zu vertiefen, in welchem glottopolitischen Machtgefüge sich die Sprachen befinden und wie Migration sich auf die autochthone Sprachgemeinschaft oder ihre Diaspora auswirkt. Die Erkenntnisse über diese Regionalsprachen im Spannungsfeld zwischen Lokalspezifik und Globalisierung sollen durch empirische Forschungsdaten und theoretische Reflexion weiter ausgebaut und verfeinert werden. Die Vielfalt der Konstellationen und Zusammenflüsse bietet ein ideales Szenario für Modellierungen.

Wir bitten um Vortragsvorschläge in deutscher oder französischer Sprache mit einer Länge von höchstens 500 Wörtern (zzgl. Bibliographie) bis zum 31. Januar 2024 an die folgenden Adressen: lorenzo.filipponio@hu-berlin.de, anja.mitschke@hu-berlin.de
Für die Einreichungen bitten wir Sie, die folgende Vorlage zu verwenden: http://francoromanistes.de/wp-content/uploads/sites/6/Template_CfP.docx
Über die Annahme der Beiträge wird bis zum 28. Februar 2024 informiert.

Bibliographie

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Beitrag von: Anja Mitschke

Redaktion: Robert Hesselbach