Am 5. Juli um 14.00 Uhr wird David Diop, Schriftsteller und Literaturprofessor (an der Université de Pau), an der Universität des Saarlandes (Gebäude C.5.3., Raum 0.23) einen Vortrag über das folgende Thema halten: « La fabrique du Voyage au Sénégal (1757) de Michel Adanson, encyclopédiste français." Prof. Diop ist vom 22.6. bis 6.7. als Mercator-Gastprofessor im Rahmen des DFG-Schwerpunktprogramms “Übersetzungskulturen der Frühen Neuzeit” (SPP 2130) Gast von Professor Hans-Jürgen Lüsebrink und Professorin Susanne Greilich (Universität Regensburg) an der Universität des Saarlandes. Eine Online-Teilnahme ist nach Anmeldung bei Florian Lisson (florian.lisson@uni-saarland.de) möglich.

Résumé :

En nous appuyant sur des outils d’analyse des récits de voyage fournis par Réal Ouellet, notamment les notions de « pacte actanciel et de pacte littéraire », nous tâcherons dans cet exposé d’entrer dans l’atelier d’écriture de la relation de voyage que Michel Adanson place en tête du premier tome de son “Histoire naturelle du Sénégal”. Coquillages. Après un séjour de près de cinq ans au Sénégal, de 1749 à 1754, Michel Adanson publie à Paris en 1757 un récit dont la fabrication interne est éclairée par des documents externes, sa correspondance et ses brouillons conservés au Museum d’Histoire naturelle de Paris. La différence entre ses appréciations privées et publiques, notamment sur ses rapports avec la Concession du Sénégal, peut nous renseigner sur l’horizon d’attente de ses lecteurs tel que se le figurait Michel Adanson. Partagé entre la volonté de séduire les savants de l’Académie royale des sciences de Paris et un public plus large, friand de curiosités, Michel Adanson use de quelques artifices rhétoriques visant à mettre en scène l’originalité de ses observations du Sénégal et des Sénégalais. Nous verrons en dernière analyse que les lectures critiques contemporaines de son “Voyage au Sénégal” ne semblent guère avoir répondu à ses propres attentes.